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Would you dance with the Devil tonight ? [LIBRE]

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Dim 5 Fév - 0:39
Would you dance with the DEVIL tonight ?


Would you discover a secret ? Or Death ?
Une légère brise venait faire virevolter les feuilles des différentes variétés d'arbres présentes dans la forêt de Stonefield, désormais envahie par la pénombre de la nuit. Les majestueux troncs n'étaient alors plus que de vagues silhouettes et leurs branches si anodines pouvaient s'apparenter à des bras menaçants dans cette obscurité totale. Un calme plat régnait en ce lieu peu fréquenté. Seuls les criquets entamaient leur champ nocturne pour trouver une partenaire et quelques chouettes et hiboux s'osaient à une conversation çà et là. Mais autrement...

Un silence total.

Adrian en profitait largement, alors qu'il était adossé contre la vieille relique que représentait la cabane au fond du bois, longtemps désertée. Quelques adolescents perdus du groupe des Ravens, et parfois de simples citadins, osaient s'y aventurer tard le soir. Mais là, il n'était plus question de soir. Le matin s'annoncerait dans deux heures, la nuit battait son plein et la plupart des jeunes étaient soit en train de poursuivre leurs noces dans un endroit sécurisé, soit déjà au lit. Aussi, le scientifique se savait tranquille pour un petit moment.

Inspirant un bon coup, le jeune homme ouvrit la vieille porte de bois, déjà maintes fois défoncée et dont le verrou n'était plus qu'un vague souvenir, et alla à l'intérieur. C'était une cabane petite, mais équipée. La plupart des outils importants avaient été volés, et jamais remplacés vu qu'il était fort à parier que le propriétaire de ce lieu avait dû vivre jusqu'à ses 100 ans et n'était lui aussi qu'un vague souvenir. Heureusement pour Adrian, quelques outils demeuraient. Et en un rapide coup d'œil il trouva celui qu'il désirait.
Une simple pelle dont il se saisit, et il quitta la cabane, toujours dans ce silence total. Le hululement des animaux nocturnes ajoutaient une note de mystère à cette promenade qui n'avait rien d'aléatoire pour le blond. Oh que non...

Après avoir parcouru 200 mètres, à ébruiter quelque peu le calme de la forêt par ses bruits de pas qui venaient chambouler les feuilles mortes, Adrian se stoppa et commença à creuser près d'un vieux chêne.

Devant lui se trouvaient quelques sacs en plastique, du style poubelle, assez hermétique pour ne pas laisser couler le jus qu'il contenait et assez discret pour ne pas trop se faire remarquer si jamais on venait à le croiser avec ça.
Le plan idéal.

La semaine dernière il en avait enterré d'autres, çà et là dans la forêt, jamais aux mêmes endroits, de la manière la plus aléatoire possible. Il ne fallait évidemment pas qu'un malheureux tombe sur ce qu'il enterrait... et oui... des bouts de corps, ça en faisait du bruit. D'ailleurs, à cet instant, il enterrait un bras et une tête, qui ne s'appartenait ni à l'un ni à l'autre. Des cobayes décédés qu'il n'avait décidément pas envie de voir pourrir dans son manoir et qu'il enterrait dans cette forêt peu visitée en profondeur durant la journée. Son cimetière idéal.

Il lui fallut une bonne vingtaine de minutes pour creuser quelque chose d'assez profond pour éviter que la météo mette à découvert ses méfaits, et une autre quinzaine de minutes pour enterrer et reboucher le trou qu'il avait formé, faisant disparaître à jamais les traces de ses expérimentations, les transformant en vulgaire terreau. L'utilisation la plus noble de leurs corps qu'il ait pu leur trouver...
Transpirant, un peu fatigué, Adrian s'assit, observant la terre fraîchement retournée, un air satisfait seyant son visage. Le nettoyage était une chose qu'il détestait faire, mais au vu de ses expérimentations, il était plus que nécessaire de faire preuve d'une certaine minutie. Et bien qu'il était en Amérique, et qu'il avait visé des cibles qui ne manqueraient techniquement à personne, il devait se méfier. Se méfier des promeneurs du dimanche, des policiers n'ayant pas assez à faire et qui se pencheraient avec trop de motivation sur le cas de bout de corps réapparaissant. Tout ça pouvait s'avérer dangereux pour lui, et du contrat qui le liai à une certaine entreprise.

Du coup, il devait se taper des creuses de tombe improvisée à des heures pas possibles.

"Quelle merde..."


Se dit-il plus pour lui - même que pour les quelques hiboux qui potentiellement le regardaient....

Mais soudain... un son l'interpella. Bien sûr, des bruits et autres il en courait pas mal dans la forêt étant donné les quelques renards, chats sauvages, oiseaux, petits rongeurs qui y vivaient... Mais le bruit qu'il avait entendu s'apparentait alors à des pas. Quelque chose qu'il assimilerait à la présence d'un gros mammifère. Un gros mammifère sans doute bipède... Aussi, par réflexe, Adrian se dissimula derrière un arbre, attendant de voir si une silhouette se profilerait dans sa zone...

Une silhouette qu'il espérait ne pas être celle d'un ours...



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Mar 7 Fév - 13:16
La fin d'une journée plutôt chaotique s'achevait pour Luvencio. Il n'avait fait quasiment aucune vente aujourd'hui, grâce à ce nouveau système de distribution tout ce qu'on peut faire de plus défaillant. Il refusait une fois sur deux les réservations que l'agent de voyage émettait. Il avait beau essayer avec les codes de réinitialisation du logiciel, la machine n'en faisait qu'à sa tête. Tant pis. Ce n'était une des péripéties de cette longue et ennuyante journée ; pour la première fois depuis son début dans l'agence du centre-ville, pas moins de 5 clients étaient venus râler dans la même journée. La moitié voulaient mener l'agence en justice ; l'autre se plaignait qu'une prestation n'avait pas été incluse dans leur forfait. Luvencio avait beau essayer de les convaincre qu'il n'avait rien à voir là-de dans et qu'il existait des moyens plus simple pour régler ce type de problèmes, ils ne voulaient rien entendre. Une femme l'avait même giflé, de colère, avant de fondre en larmes et de se confondre en excuses.
Tout en se remémorant cette journée, le Français enfoui son visage entre ses mains, respirant un grand coup, essayant de sourire malgré tous les événements passés. Il était 18h30. Plus qu'une demie-heure avant de fermer l'agence. Cette pensée prit le dessus sur son mécontentement.

Aller, mon gars. Les clients qui vont arriver ne savent pas ce qu'il s'est passé. Garde la pêche !

Justement, un heureux hasard fit qu'il trouva la source du problème : ni plus ni moins qu'un problème de script dans un code.... Il soupira de soulagement. Au même moment, un client entre dans l'agence. Quasi-immédiatement, Luvencio établit un contact oculaire avec lui, tout en lui adressant un cordial « Bonjour monsieur. » afin de lui montrer qu'il avait été repéré. Le Français se levaet se dirigea vers l'autre homme. Inconsciemment, même si il savait ce qu'il faisait, il établit un portrait type de son client :

La trentaine fraîche... Mon âge au moins. Costume-cravate, revenus aisés. Semble vouloir changer d'air, partir loin, se ressourcer.... C'est le type de clients que j'aime.

Monsieur, puis-je vous aider? dit-il en s'adressant au prospect avec un sourire

Le client, qui regardait jusqu'alors des brochures mettant en avant des destinations ensoleillées comme la Havane, referma le catalogue, le reposa et se retourna vers lui. Il répondit à son sourire par un autre sourire.

Si ça ne vous dérange pas, j'aurais besoin de votre aide. J'aimerais passer une semaine à Cuba avec... un ami. Nous aimerions en profiter pour faire une visite un peu culturelle de l'île. Je sais qu'on ne pourra pas tout faire d'une seule traite, mais si on pouvait au moins aller à La Havane et dans les grandes villes, ce serait déjà bien. répondit son client

18h45. Luvencio l'invita à s'asseoir en face de son bureau. Il ne resterait pas assez de temps pour créer le dossier client et faire un devis. Il en informa son client, qui était d'accord pour repasser plus tard dans la semaine. Il laissa ses exigences à Luvencio ainsi que ses coorodonnées. Le Français lui, lui laissa sa carte de visite. Les deux hommes se serrèrent la main en guise d'au revoir, et Luvencio le raccompagna à la porte.

Il était tout juste 19h lorsque l'agent de voyage ferma la porte de l'agence. Il ne perdit pas une seconde de plus, et se dirigea vers la salle de pause, dans l'arrière-boutique, où il reprit ses affaires, enfila rapidement sa veste, prit ses clés de voiture en main, et quitta les lieux. Le chef d'agence s'occupait toujours de vérifier que les bureaux étaient bien fermés, aussi il ne s'inquiéta pas de verrouiller la porte derrière lui.

Il ouvrit sa voiture en pressant le bouton d'ouverture centralisée, et démarra le contact. Pour se changer les idées, il décida d'aller faire une promenade en forêt. Cela n'avait jamais tué personne, et l'air sylvestre lui changerait les idées après la journée digne d'une punition en enfer qu'il avait vécue. De plus, l'occasion se présentait bien, car il avait laissé ses chaussures de sport achetées la veille dans son coffre. Étourderie ou prédiction ? Toujours est-il qu'il les avait laissées et que c'était le moment rêvé pour les essayer...

Il arriva dans la forêt environ une heure après son départ, la circulation aux heures de pointes ne l'aidant pas vraiment à avancer plus vite. Une fois garé sur le bas-côté, il chaussa ses chaussures de sport. Fort heureusement, elles lui allaient comme un gant. Il n'était pas trop serré, et elles n'étaient pas trop larges. Juste ce qu'il fallait.

Il commença sa randonnée, respirant à pleins poumons l'air frais et l'odeur de la pluie qui venait juste de tomber. Il parvenait enfin à vider sa tête de tous les codes du système de distribution et à penser à autre chose qu'à ce qui pourrait lui tomber sur la tête si les clients saisissaient la justice pour leurs problèmes. Il y avait bien plus grave après tout. Luvencion prit le chemin qui s'offrait à sa droite, et s'aventura plus profondément dans le cœur vert de Stonefield. Au loin, il entendait quelque chose gratter la terre.

Oh, aller, ça ne doit rien être de plus qu'un animal....
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Mer 8 Fév - 14:17
La journée avait passé vite, bien trop vite au goût de Tara, et à présent, elle ne pouvait ni reculer ni mettre en pause ce qui l'attendait, sans quoi, elle l'aurait déjà fait. Il aurait suffit d'un tout petit bouton retour-arrière pour corriger les choses qui n'allaient pas...

Comme pour corriger ta vie, par exemple..., se disait-elle avec un sentiment d'amertume.

Mais Stonefield semblait vraiment être le nouveau départ auquel elle s'était destiné. Une renaissance, un renouveau, le phénix qui décolle à nouveau ou le corbeau qui revêt ses nouvelles plumes dans les cas de la jeune femme. Tara avait rapidement intégré une vie joyeuse: sa nouvelle vie. La chance, elle-même, s'était décidée à la côtoyer d'un peu plus près, elle qui semblait l'avoir abandonné à la naissance. Depuis un mois, elle avait enchainé les bonheurs et remontait la pente le nez en avant.
Sa rencontre avec une fille canon -car elle est bi-, chez qui elle squattait temporairement le temps de trouver un emploi. C'était du sérieux, à priori et elle espérait que ça continuerait dans ce sens, elle qui n'avait pas eu de relation sérieuse depuis un moment. L'heureuse élue répondait au doux nom de Myriam, -Myra pour les intimes- 27 ans, typée métisse, sourire radieux, chevelure bouclée teint dans les tons auburn. Une vraie fée. La belle l'avait rapidement intégrée à sa vie et semblait vivre sans se planifier un avenir bercé par les illusions et les folies humaines. Elle bossait dans l'informatique et avait un bel appartement qui faisait rêver et des amis cools, des vrais, des gens unis qui s'entraident, qui se serrent les coudes en cas de coups durs, qui sont cools tout simplement. The ravens. Un nom tellement impressionnant, tellement badass, pensait-elle, et elle était en admiration devant leur logo. Un corbeau, simple et majestueux, qu'ils taguaient artistiquement sur les murs de la ville, pas n'importe où, ce n'était pas des délinquants, mais simplement aux endroits les plus ternes qui méritent de reprendre vie. Tout ça avec des pochoirs, fait par un vrai pro du groupe, et de la peinture noire en bombe. Et prochainement, elle allait les intégrer, oui, très prochainement, sauf si elle rate l'épreuve d'entrée... épreuve qu'elle faisait en ce moment même, un pas devant l'autre mais un pas devant rien en réalité.

Ça faisait plus d'une heure qu'elle s'enfonçait dans la forêt de Stonefield, n'emportant avec elle qu'un sac à dos bourré de barres chocolatées, une bouteille d'eau et son portable chargé à 89% de batterie.
C'était une sacrée belle forêt, dans laquelle elle s'enfonçait, faisant partie de cette magnifique région constituée de pins, de chênes et d'autres arbres qu'elle ne connaissait pas ou plus à mesure que la nuit tombait sur les lieux. Oui, elle s'enfonçait dans l'obscure forêt, à cette heure ou le crépuscule laissait place aux ténèbres, incertaine, avec un léger sentiment de peur au ventre mais surtout sans aucun sens de l'orientation. Difficilement, elle tenta de se remémorer ce que Myra lui avait répété pendant des jours. "Juste après le grand chêne, suivre le sentier et continuer tout droit. Tu ne peux pas la rater."
Ici, la rater faisait référence à une maison en bois, une sorte de chalet mais sans la montagne, vide, à priori, vieille et glauque, de ce qu'elle en savait. Cet endroit était déjà entretenu par des légendes urbaines et des "on dit" dont s'échangeaient les personnes friandes d'histoires d'horreur. La brune se remémora quelques anecdotes sur la baraque tandis qu'elle contournait prudemment ce qui semblait être le grand chêne qui servait de point de repère à la cabane. Qu'est-ce qu'on racontait déjà ? Une famille vivant ici aurait disparu du jour au lendemain, voilà qui faisait la première version, ou encore le mari qui pète un plomb et zigouille tout le monde avant de s'éclater la tronche avec un fusil de chasse. Ça c'était la seconde version, clairement plus flippante que la première mais du pipi de chat quand même, c'était un remake d'Amytiville et certainement des bobards. Sympa tout ça, mais terriblement classique comme légende urbaine. Ah oui, elle en avait entendue encore une autre de version, et qui est quelque peu plus originale. Selon certains, cette vieille maison abandonnée serait toujours habitée. Vide la journée et occupée le soir, quand d'autres trouvent le courage de pénétrer à l'intérieur, il les attend et il les tue avec sa hache avant de les découper et de les enterrer dans les bois, là où personne ne les retrouve. John Hannigan, le tueur de ces bois. Et pour info, elle stressait car son épreuve consistait à dormir dans cette putain de demeure, seule, ou pas seule...

... là où tu vas, Tara.

Un frisson lui parcourut l'échine. Elle dû s'arrêter un instant pour reprendre ses esprits et pour chasser ses démons de la tête, évitant de penser à des histoires farfelues autant les unes que les autres, mais craintive quand même, assez pour se sentir stupide après avoir mis la main à sa poche dans le but de récupérer son Iphone. Tara regarda l'écran de son portable qui affichait un 87% d'autonomie et une barre de réseau. Super. En cas de pépin avec John le tueur fou, elle n'était même pas sûre de pouvoir envoyer un appel à l'aide. Elle qui était friande de films d'horreur, elle ne l'était pas au point de s'identifier à la jeune victime qu'on voyait en général dans ces derniers.

Sauf que ce tueur n'existe pas Tara... se répéta-t'elle activement pour se persuader.

Elle tapota plusieurs fois l'écran et activa son application servant de lampe-torche, à défaut d'en avoir emmené une vraie. La lumière qui s'en dégageait avait un côté rassurant, apaisant, mais elle l'aurait bien troquée contre un flingue, 9mm ou 357 magnum, peu lui importait, elle savait faire feu, ce n'était pas un soucis. Et pourquoi pas troquer le tout contre une paire de cojones, se disait-elle. Sa pensée l'amusa un instant mais elle l'oublia rapidement lorsqu'elle distingua ce qu'elle avait devant elle. Anxieuse et à la fois rassurée par ce qu'elle avait devant les yeux, elle esquissa un sourire devant l'ignoble petite demeure qui se présentait à elle.

-Tu ne peux pas la louper, en effet, dit-elle à voix basse. Pas la louper...

Si on lui avait dit qu'elle devait dormir dans la demeure de EVIL DEAD, elle y aurait réfléchis à deux fois. Ignorant tous les autres bruits de la forêt, hiboux et autres rongeurs, elle se dirigea vers la porte de la petite maison, se disant qu'elle était plus en sécurité à l'intérieur qu'à l'extérieur.
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Ven 10 Fév - 11:47
Would you dance with the DEVIL tonight ?


Would you discover a secret ? Or Death ?
Camouflé par l'épais tronc d'arbre qui lui servait de cachette temporaire, Adrian attendait. Le bruit des feuilles qui se faisaient balayer par des pas tranquilles continuait à effleurer ses tympans, et parallèlement à lui mettre les nerfs à vifs. Néanmoins ce qui le tendit davantage fut de se rendre compte qu'il ne semblait pas y avoir qu'une seule source de bruit... Ou bien était-ce son imagination ? Était-ce réellement des mammifères à l'orgueil moins développé que celui de l'Homme, ou bien avait-il réellement plusieurs visites humaines impromptues, au même moment ? Ce n'était pas de chance. Surtout vu l'heure... Des somnambules, des torturés de la vie... des gens à problème ? Des Ravens ? Des flics ? Ou bien quelque chose de plus sinistre pour lui ?

Adrian n'en savait fichtrement rien mais il se disait que le plus sage était d'attendre que ses visiteurs l'outrepassent, à défaut de les connaître, puis de profiter de les avoirs dos à lui pour disparaître. Tout simplement. Là il rejoindrait son habitat, et se ferait un sacré bon whiskey-coca. Aussi, il attendit, dans la pénombre, écoutant attentivement les pas se faisant parfois hésitants, s'arrêtant çà et là jusqu'à ce qu'il aperçoive au loin une silhouette, de constitution plutôt petite. Une femme ? Avec l'obscurité, le scientifique ne pouvait que deviner. Dans tous les cas, elle se dirigeait vers la cabane. Elle n'allait pas tarder à lui passer plus ou moins à côté... Inspirant doucement, Adrian s'esquiva gentiment du tronc d'arbre d'un pas feutré pour ne pas se mettre dans le champ de vision de la personne, bien qu'il pensait ce dernier aussi limité que le sien. Du moins l'espérait-il...

Heureusement, cela sembla fonctionner. La silhouette inconnue poursuivit sa route, en direction de là où l'attendait la vieille bâtisse, à une centaine de mètres.
Tout allait bien, tout allait bien, se rassura le jeune homme alors qu'il retrouvait sa position initiale, se saisissant de sa pelle.

Il termina son travail un peu plus proprement, aplatissant le terrain pour ne pas que le fait que la terre eût été fraîchement retournée soit trop voyant pour n'importe quel amoureux de randonnées. Ses gestes étaient le plus délicats possibles, car voilà un moment qu'il n'entendait plus l'autre source de bruit. Sans doute s'était-elle aventurée plus loin. Ou bien le mouvement l'avait fait fuir, s'il s'agissait d'une biche ou d'un cerf. Dans tous les cas, Adrian ne prêta plus attention aux bruits de la forêt, concentré à effectuer sa tache avec soin pour laisser le moins de trace possible.

Chose faite, il songea à emporter avec lui la pelle, convaincu de ne croiser plus personne dans le courant de la nuit. Et surtout car il était trop risqué de retourner vers la cabane, là où se trouvait la silhouette aperçue toute à l'heure, pour une durée de temps qu'il ne pouvait estimer. Le mieux pour lui était de rentrer, au plus vite, le plus discrètement possible, point barre.

Aussi, se frottant ses mains sales contre son pantalon, Adrian se releva puis empoigna la pelle qu'il mit apposa sur son épaule et délaissa le vieux chêne qui lui avait servi de couverture.

Tout se passe comme prévu, se rassura-t-il à nouveau.

Ce qu'il n'avait cependant pas pu prévoir, ce fut qu'au moment où il contournait l'arbre, une racine vint embrasser avec virulence son pied, lui faisant tout à coup perdre son équilibre. Un "Ahhh !" aussi viril que le cri d'une fillette à qui on tirait les couettes, résultat de son état stressé et angoissé, retentit dans la forêt. L'instant d'après, ce fut le lourd "Bam" de son corps qui rencontrait le terreau qui retentit, interrompant abruptement les discussions des différents volatiles nocturnes. Un petit "Bim" termina la bohème sylvestre que sa chute avait provoqué.

Merde pensa pour lui Adrian alors qu'il se rendait compte s'être à moitié assommé avec sa pelle. Une douleur accrue au crâne, il s'appuya de ses mains pour se relever. Son regard était porté sur les feuilles jonchant le sol, et il craignait croiser quelqu'un s'il venait à relever le regard...

Plus discret, et on peut t'appeler Stallone... ironisa le jeune homme, priant pour n'avoir alarmé personne.




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Dim 12 Fév - 1:31
Luciano continuait sa promenade, bien que celle-ci commençait à se montrer moins relaxante pour lui. Les bruits de terre soulevée s'avéraient ne pas être des grattements d'animaux (dans son esprit et selon son expérience personnelle, qui, après tout, pouvait tout à fait être trop subjective du fait qu'il était seul et que la nuit était déjà tombée). Les raclements étaient trop métalliques pour être produits par de petites pattes mignonnes comme celles d'un écureuil par exemple. Au loin, un battement d'ailes retentit ; une chouette hulula.

Le Français continua sa promenade, sans vraiment trop regarder où il allait. Son esprit divaguait alors qu'il s'avançait lentement vers la source de bruit. Il lui sembla, à un moment, entendre des bruits de pas, en plus de tout ce fond sonore de terre qu'on déplaçait et replaçait. Son esprit décrocha à un moment, puis le fil de sa pensée revint vers lui-même. Il se dit qu'il était fort ravi d'avoir pris sa veste à doublure polaire qui, avouons-le, même si elle n'est pas vraiment esthétique, est chaude. Et il pensa aussi au fait que ses chaussures lui seyaient particulièrement bien. Il n'avait pas senti la moindre ampoule, et y était vraiment à l'aise, même si leurs couleurs rouge, noire et jaune ne s'accordaient pas vraiment au jean de Luvencio. Il avait toujours du mal à trouver des tenues qui s'accordaient, de toutes façons. Elles enserraient à partir de la cheville pour éviter tout faux mouvement et par extension une entorse, et le laçage qu'elles offraient permettait au pied de ne pas bouger à l'intérieur sans pour autant couper la circulation.
Alors qu'il pensait à cela, le Français agita ses orteils pour prouver son raisonnement à nul autre qu'à lui-même.

C'est ça, continue comme ça et t'auras presque l'air ridicule se dit-il

Les oiseaux nocturnes chantaient de plus belle comme pour se moquer de lui. Enfin, c'était comme ça qu'il le prenait. Il s'accroupit quelques instants et regarda le ciel. Aucun nuage ne venait perturber le brillant tableau qu'offraient les étoiles. La lune, déjà haute dans le dôme étoilé, avait une forme de croissant. Luvencio n'aurait aucunement pu savoir dire si elle croissait ou décroissait, mais toujours est-il qu'il lui rappelait vaguement la chanson d'une femme ayant abandonné son enfant à la lune. Dans ce conte, elle prenait la forme d'un berceau et accueillait l'enfant en son sein lorsqu'il pleurait. C'était une histoire horrible, en soi. Perdre son enfant pour garder son mari. Ou garder son enfant pour perdre son mari plus tard ? La chanson racontait ensuite que le mari, lorsqu'il apprit le sacrifice de son fils par sa femme, il la quitta.

Bien bête conclusion. Elle n'aurait jamais dû demander de l'aide, voilà la solution. Dans ce monde, c'est toi qui doit te dépêtrer de tes situations les plus embarrassantes, pas les autres. pensa Luvencio

Il pensa soudainement qu'il aurait du prendre avec lui son sac avant de sortir de sa voiture. Il y avait laissé un en-cas et une bouteille d'eau qui auraient été plus que bienvenus à ce moment là. Il regretta de ne pas y avoir pensé sur le moment. Il ne tarderait pas à faire demi-tour de toutes façons. Sa balade lui avait déjà assez aéré l'esprit jusqu'à au moins demain. Et puis il irait encore à la salle de sport demain soir, qu'il ait envie de décompresser ou non.

Et il continua à penser au conte. Qui peut être assez horrible pour raconter cela à des enfants ? C'était sordide et déplacé. On les berçait avec les illusions des contes de fées pour soudainement les mettre face à la réalité de la vie, la difficulté de faire des choix et la déception que tous les mensonges dans lesquelles ils avaient baigné étaient faux. Mais c'était bien là l'avantage de grandir. Faire tomber tous les masques auxquels on était habitués et être considéré comme adulte.

Les pensées de l'agent de voyage furent soudainement interrompues par un cri de source inconnue. Il n'avait même pas pu déterminer si il provenait d'un homme, d'une femme ou d'un animal tant sa tonalité était confondante. Il se leva brusquement, en quête d'un mouvement dans les bois, balayant la scène autour de lui d'un regard. Il trouva toutefois vite l'endroit d'où était provenu le cri, car il fut accompagné quelque secondes plus tard d'un bruit comme celui que fait un objet lourd qui tombe. Ce fut ce dernier qui permit à Luvencio de localiser l'endroit de l'incident derrière un vieux chêne qui ployait peu à peu sous le poids des années passées dans la forêt. Il essaya de se déplacer aussi silencieusement que possible afin d'éviter d'attirer l'attention sur lui. Qui sait ce qui l'attendait plus loin ? Il ne le savait et préféra rester en vie et en un seul morceau tant qu'il le pouvait.
Il fit le tour du tronc assez rapidement, et parvint à distinguer un corps allongé de tout son long, malgré les ombres des arbres et la nuit. Luvencio se déplaça de façon à faire face. Il s'accroupit, puis, s'adressant à l'individu tombé :

Hé, vous allez bien ? Vous avez besoin d'aide ? dit-il en tendant sa main
Luvencio Aguilar
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Ven 17 Fév - 15:46
Finalement, elle était vraiment bien cette petite bicoque, ironisa Tara. Une architecture moderne de bois pourri recouvert de mousse, tout juste différente d'un abri de jardin, le confort en moins bien évidemment. Si le confort n'y était pas, la propreté ne semblait pas plus au rendez-vous. La crasse semblait imprégner la cabane, mieux, la cabane c'était la crasse. Une odeur de poussière et de renfermé flottait dans l'air. De quoi rendre fou un asthmatique. C'était peu dire.
Il y avait fort à parier que l'endroit ne respectait pas les conditions d'hygiènes de l'hôtel le plus merdique de la région. Quelle bonne soirée en perspective à devoir dormir à même le sol, sur des clous rouillés et autres saloperies, tout en se gavant de barres au chocolat pour fermer l’œil le plus tard possible.

Ne touche à rien et ça ira...se dit-elle.

Les seuls pensionnaires qui semblaient se plaire étaient les araignées. Une dans chaque coins de la maison, attendant patiemment leur déjeuner livré sur place. Mis à part ça, c'était charmant. Il restait des traces rectangulaires sur les murs comme si des tableaux étaient accrochés autrefois. Un tapis à la couleur indéfinissable trainait plus loin dans la pièce, lui aussi assailli par le poids des années, il ne faisait plus qu'un avec le parterre. Tara, sous ce spectacle fascinant, se contentait de s'éclairer du mieux qu'elle pouvait en se servant de son application lampe de poche. Le faisceau lumineux, qui sortait du fin téléphone, projetait des ombres fantomatiques sur les murs. Elle le braqua une fois à droite, ignorant cette trace sombre sur le mur, puis à gauche et répéta son opération. Il n'y avait rien dans cette pièce. Elle était seule, enfin, elle, les araignées et les cadavres d'insectes qui jonchaient la toile.
A gauche, une cheminée, rien de plus. Elle était vide de tous bois et semblait avoir servie il y a des lustres. Seul la cendre était présente. Résistant à l'envie de chercher de quoi brûler, Tara passa à côté, attirée par ce qui semblait être une toile -pas d'araignées- accrochée au mur. Une peinture terne représentant un... cimetière ? Se demandant qui pouvait accrocher ça chez lui, Tara se concentra sur le motif au centre du tableau. Une forme étrange et presque palpable comme un relief qui...

Aaah !

Manquant de s'étrangler avec sa propre langue, la brune sursauta suite au cri qui lui est parvenu jusqu'aux oreilles. Prise de panique, elle se reculait instinctivement au fond de la cabane et ne s'arrêta que lorsque sa chevelure toucha le bois rugueux. Le rationnel se bousculait dans sa tête pour émettre une théorie. Un animal, un hibou, non, une personne, il fallait être claire, c'était quelqu'un qui avait crié. Une victime ? John Hannigan qui découpait une victime dans la forêt ? Fermant son application, la belle se recroquevilla sur elle, elle qui devait être visible depuis un moment à balayer de sa "torche" toute la maison comme une boule à facette. Désormais accroupie, elle avançait prudemment jusqu'à la première fenêtre donnant sur l'extérieur. Son cœur battait un rythme cardiaque effréné que seule elle entendait, voire seul les prédateurs les mieux entendants, chose impossible. A quelques centimètres seulement de la fenêtre, elle se redressa tout juste assez pour voir ce qui se tramait à l'extérieur. Les yeux habitués à l'obscurité, Tara semblait distinguer quelque chose dans la pénombre. Une silhouette debout et une... au sol ?

Il est m-mort.

Oui, peut-être. Peut-être qu'il avait été tué, et peut-être que le corps debout était celui du tueur à la hache, sauf qu'elle ne voyait pas de hache dans sa main. Cette théorie, elle l'abandonna petit à petit à mesure que la soi-disant victime se remuait jusqu'à se relever. Les morts ne se relèvent pas, songeait-elle, enfin, avant ils ne se relevaient pas, avant ce triste évènement de 1998. Finalement, la personne à terre se releva, faisant face à son interlocuteur elle semblait échanger des mots avec. Bien trop peureuse pour sortir, après cette fausse alerte, la jeune brune resta accroupie, se contant au mieux d'épier ce qui se passait pour finalement envisager de se tirer d'ici. Au diable la première épreuve de son initiation. Elle préférait de loin vivre plutôt que d'être reconnue comme quelqu'un ayant les cojones de faire une stupide épreuve. Et ça tombait bien car elle n'en avait pas des cojones. Et elle resta immobile et parfaitement silencieuse.
Tara Bailey
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